
Suite de l’article de Marc Tocquet « PROCESSUS THERAPEUTIQUE ET TRANSFERT EN ANALYSE PSYCHO-ORGANIQUE«
LE TRANSFERT
Les questions du processus et du transfert sont intimement liées. C’est le transfert sur le psychothérapeute qui permet au processus thérapeutique de fonctionner, puisque c’est l’instauration de cette relation inconsciente qui stimule l’actualisation de situations que la personne veut revisiter et réparer.
De mon point de vue, ce n’est pas tant la prise de conscience du type de relation mis en place dans le transfert qui compte que la possibilité, dans et grâce à cette relation, de transformer le vécu du thérapisant et de lui permettre de vivre d’autres expériences, meilleures, réparatrices par rapport à celles qu’il a vécues.
Le terme de transfert, tel qu’il est utilisé dans le champ de la psychanalyse et de la psychothérapie, désigne le processus par lequel un thérapisant actualise, sur la personne du thérapeute ou sur le cadre de la thérapie, des sentiments, des désirs, des façons de faire relationnelles qu’il a déjà éprouvés vis-à-vis de personnes importantes de son histoire. Le plus souvent ces éléments transférés sont inconscients.
Bien que l’usage de ce terme de transfert soit limité au champ de la psychanalyse et de la psychothérapie, pour moi, toute relation qu’on établit avec l’autre est transférentielle : nous vivons toute relation selon des modèles relationnels, des prédéterminants relationnels que nous avons été amenés à élaborer en fonction de notre histoire. Nous nous positionnons par rapport à l’autre selon ce qu’il nous rappelle et que nous projetons sur lui, selon ce qu’il nous fait vivre, selon les attentes que nous avons à son égard, ces attentes dans lesquelles nous lui attribuons un rôle.
Dans le dépouillement de la situation thérapeutique, ces modalités relationnelles sont mises plus facilement en évidence puisqu’il y a le moins d’interférences possible, le moins d’éléments parasites à la relation. C’est dans la capacité du thérapeute à laisser s’établir et évoluer cette relation, à tenir sa place, déterminée essentiellement par les besoins du thérapisant, que se met en place et évolue le processus thérapeutique.
Freud parle pour la première fois de transfert en 1895 dans ses Études sur l’hystérie : il s’agit alors de« liaisons erronées » vécues de la part de la patientesur la personne du médecin (Freud, 1895).
Il en fait très vite l’élément thérapeutique majeur de la psychanalyse et le subdivise en transfert positif et transfert négatif : d’une façon simple, on peut dire que l’un rassemble tous les éléments positifs, d’attachement, d’affection, d’amour sur l’analyste, tandis que l’autre est constitué des éléments négatifs d’hostilité et de rejet.
Sous ce terme de « transfert négatif », Freud regroupera par la suite tout ce qui s’oppose au mouvement thérapeutique de la cure psychanalytique. Le transfert négatif ne concerne donc pas seulement les éléments de ressentiment, d’agressivité ou d’opposition à l’égard du thérapeute (qui peuvent se montrer au contraire favorables à la poursuite du travail analytique) mais, plus globalement, le mouvement qui renforce les résistances entravant le processus thérapeutique et pouvant aboutir à une rupture avec l’analyste.
Bien sûr, transferts positifs et négatifs sont très liés, souvent imbriqués, l’un pouvant notamment être mis en place à certains moments pour cacher l’autre.
Il y a autant de transferts, de qualités et de variétés de relations transférentielles qu’il y a de thérapisants.
Alors que Freud concevait le transfert initialement dans son aspect œdipien, on considère maintenant (notamment grâce à S. Ferencz et à ce qu’on a appelé l’école anglaise de psychanalyse avec M. Balint et D. Winnicott) que dans le transfert se mobilisent des vécus parfois très premiers de la vie de la personne. Ce sont souvent les relations très précoces du thérapisant à sa mère ou à la personne qui en tenait lieu qui s’instaurent dans la relation au thérapeute.
En fait, le transfert concerne pour moi les trois axes de développement dont je viens de parler : sécurité de base, intersubjectivité et Œdipe. C’est à partir de ces trois phases du développement de base qu’éclosent la subjectivité et l’indépendance. Ce sont ces étapes qui jaillissent en psychothérapie et qui peuvent d’être revisitées et soignées grâce à la relation transférentielle.
De ces trois moments, deux ont lieu avant l’apparition du langage. Ce sont des phases du développement où l’enfant vit corporellement ce qui se passe : nous l’avons vu, l’enfant vit d’abord une infinité de sensations corporelles, à partir desquelles apparaissent des sentiments puis progressivement des pensées qui lui permettent peu à peu de percevoir son indépendance du corps de sa mère, puis sa propre identité.
On voit en quoi est fondamentale l’importance qu’accorde une thérapie à l’exploration de sensations et de sentiments en dehors du champ du langage. Les façons que cette thérapie propose pour y accéder sont tout aussi fondamentales. L’ouverture« psycho-organique » est essentielle. C’est dans cette dimension que peut le mieux s’opérer une réparation thérapeutique.
C’est parce qu’il est question de tout cela que la relation est ce qui soigne. C’est parce que le thérapisant cherche à incarner à nouveau sur la personne du thérapeute et à remanier ce qui a été profondément insatisfaisant dans ses relations, que l’expérience pour lui d’être accueilli totalement, dans l’attention et sans jugement, est une ouverture qu’il vit déjà comme profondément thérapeutique.
Par ailleurs, cette sensation d’être accompagné dans la recherche de soi-même est aussi un vécu transférentiel premier et essentiel. Un enfant apprend à faire du vélo parce qu’il n’est pas tout seul à faire du vélo. Vivre quelque chose dans le partage avec l’autre est thérapeutique : attachement sécure et intersubjectivité.
C’est Freud à nouveau qui a montré que le transfert est réciproque : du thérapisant à l’égard du thérapeute, mais aussi du thérapeute à l’égard du thérapisant. Au transfert répond le contre-transfert. On définit classiquement le contre-transfert comme l’ensemble des sentiments et des réactions conscientes et inconscientes que produit chez le psychothérapeute ce qui est transféré sur lui par son thérapisant.
Plus globalement, le contre-transfert concerne ce que le thérapeute transfère sur la personne du thérapisant.
Nous sommes attentifs aux manifestations contre-transférentielles en APO.
Qu’est-ce que ces manifestations disent de ce qu’il se passe dans la relation établie entre le thérapisant et son thérapeute ?
La perception de son contre-transfert est un indicateur précieux pour le thérapeute qui lui permet de discerner ce que le thérapisant met en place dans la situation thérapeutique, ce qui se joue pour lui dans la séance et à tel ou tel moment de son processus.
À partir de ce qu’il ressent de son contre-transfert, le thérapeute s’ouvre à ce qu’il reçoit comme projections et àce que ces projections manifestent de la part du thérapisant.
Mais dans quelles proportions les vécus contre-transférentiels du thérapeute disent-ils quelque chose de ce qu’il se passe pour le thérapisant ? Dans quelle mesure sont-ils révélateurs aussi de ce qu’il se passe dans cette relation pour le thérapeute ?
Pour que le contre-transfert soit un outil efficace, il est essentiel que ce travail de discrimination puisse se faire avec honnêteté et tranquillité. C’est ainsi que le ressenti contre-transférentiel se met au service de la compréhension de la relation transférentielle et du processus thérapeutique de la personne en psychothérapie et ne demeure pas un point aveugle où le thérapeute cherche à résoudre ses propres problématiques.
Dans la relation thérapeutique, thérapisant et thérapeute sont, en effet, l’un et l’autre, pleinement engagés inconsciemment. Il n’y a pas l’un qui projette et l’autre qui serait un simple miroir. La relation thérapeutique est co-créée par les deux personnes en présence. C’est cela précisément qui fait la richesse de la relation de transfert et lui confère sa capacité de transformation. C’est la vitalité suscitée par cette relation qui est importante, une relation qui actualise des situations tout en étant mobile, en évoluant, en changeant, en se transformant et en s’adaptant en fonction des moments de régression et des situations du processus.
Je constate, dans mon travail de superviseur, que ce qui se met en place inconsciemment, c’est souvent un accordage entre ce que le thérapeute est capable de proposer et de soutenir dans l’accompagnement du thérapisant et le point jusqu’où celui-ci peut aller dans l’investigation de lui-même.
Pour le thérapisant, dans une relation transférentielle porteuse de découvertes et de processus, se jouent l’accueil, la présence, leregard, l’attention, la détente, l’ouverture, la constance, la prévisibilité.
La place laissée à l’émergence de l’émotion et à son accueil est fondamentale. L’ouverture à ses propres émotions pour le thérapeute, c’est l’ouverture au champ de l’émotion enthérapie. Il arrive que l’émotion du thérapeute serve de miroir au thérapisant qui peut alors prendre conscience de l’ampleur dece qu’il vit ou de ce qu’il a vécu.
Le tuteurage, l’accompagnement qu’effectue le thérapeute dans l’ouverture à la sensation, à l’émotion, au sentiment ouvre le thérapisant à son intériorité, à l’élargissement et à l’exploration sans jugement de cette intériorité. Dans ce type de relation, dans ce type de transfert, l’accompagnement du thérapeute est comparable à celui d’une « suffisamment bonne mère » qui, offrant la sécurité, la tranquillité et la constance, sait accompagner son enfant dans l’appropriation de ce qui se passe en lui, de plaisant, mais aussi d’inconnu et d’angoissant. Cette présence rassurante, cette relation partagée est ce qui permet d’assimiler les divers vécus de l’enfant, orageux, inquiétants ou sidérants parfois, tout comme de se laisser aller dans l’apaisement et de se détendre dans la joie. Notamment dans la joie du thérapisant, en séance, de découvrir ces espaces et ces discernements nouveaux en lui-même, les transformations et les promesses d’avenir qui s’y déploient.
Paul Boyesen a, par ailleurs, développé la notion de« contre-transfert organique ». Il souligne ainsi que le contre-transfert se manifeste aussi par des sensations organiques, des ressentis corporels, à la perception desquels il faut s’ouvrir, puisqu’ils constituent un moyen efficace d’être en contact avec ce qu’il se passe pour le thérapisant.
Le contre-transfert organique manifeste la capacité à se relier profondément à la partie inconsciente, somatique de la personne. C’est par là que se révèle souvent le désir inconscient qui n’a pas pu s’incarner, la partie de soi qui n’a pas pu se réaliser et qui attend de pouvoir le faire.
Durant la séance, le thérapeute est donc à la fois présent à ce que le thérapisant manifeste dans ses paroles, dans ses gestes, par ses intonations de voix et ses émotions, mais il est présent aussi à ce qu’il se passe en lui-même organiquement. Une part de son ressenti corporel appartient à son thérapisant et constitue un objet de partage, un objet de communication qui exprime par la voie de l’émotion et de la sensation organique une problématique et une souffrance inconsciente de la personne en thérapie.
Le fait que nous travaillons beaucoup en APO à partir de situations, ou sur des situations, maximise souvent les capacités de transformation produites par la relation transférentielle. Au cœur de la situation évoquée, ravivée en séance, dans la reviviscence d’un moment plus ou moins éloigné de la vie du thérapisant mais qui apparaît là, l’attitude du thérapeute est cruciale. Il peut modifier de façon thérapeutique le vécu de son thérapisant dans cette situation qu’il revisite et actualise. Par sa façon de soutenir le thérapisant, par ce qu’il dit, par la façon dont il le dit, par sa façon d’être, quelque chose peut se transformer fondamentalement dans ce que vit le thérapisant dans la situation concernée. L’inconscient est situationnel. Il s’actualise et se révèle dans des situations.
Je voudrais ajouter quelques mots à propos de ce qu’est pour moi le silence en APO.
Le silence est une entrée, une ouverture. Il est une offre faite à l’émergence.
Le silence permet que s’instaure, dans l’espace transitionnel de la relation de transfert, ce que demande la personne en thérapie. Il est l’appel lancé au thérapisant de pouvoir représenter ce qu’il souhaite vivre et qu’il n’a pas vécu.
De mon point de vue, il faut que ce silence soit habité. Habité de la relation entre le thérapisant et son thérapeute. C’est un silence ouvert, où le thérapeute est totalement là, un silence irrigué de vie. Ce n’est pas un silence vide qui abandonne.
Le silence dure le temps nécessaire, mais nous ne l’utilisons pas comme un moyen thérapeutique. Nous ne l’utilisons pas comme une position de longue attente passive de ce qui va, peut-être, apparaître. Il ne me semble pas du tout souhaitable de s’installer dans le silence, d’installer le silence comme mode relationnel de base entre thérapisant et thérapeute. Je ne laisse jamais la personne en thérapie s’enfermer, nous enfermer dans le vide de la relation qui pourrait advenir dans le silence.
Pour autant, il ne faut pas avoir peur d’aller dans le silence afin de percevoir cliniquement de quoi il est question. Bien souvent, il s’agit de la reviviscence d’une dimension de solitude et d’abandon vécue au tout début de la vie. Il s’agit alors de travailler à partir de cette clinique transférentielle, au rythme de la personne, dans la délicatesse des liens de présence et d’attention à reconstruire pour celui ou celle qui n’a pas suffisamment, ou pas du tout, ou mal vécu cela.
Le silence est le fond sur lequel le corps peut prendre sa place en séance. C’est l’espace libre où peut poindre la sensation corporelle, se révéler son amplitude et ses subtiles ramifications. C’est aussi l’espace attentionnel où peut se montrer l’intimité sensible de l’émotion.
Le silence manifeste aussi, souvent, des défenses et des résistances psychiques. C’est alors un temps de protection de la personne, et il nous faut utiliser la qualité de la relation et notre art pour permettre l’adoucissement de ces obstacles.
Le silence, enfin, est un temps nécessaire pour que s’intègre ce que le thérapisant vient de percevoir, de réaliser, de symboliser. C’est très perceptible quand, soudainement, la personne interrompt le fil de sa parole, de ses pensées pour laisser se répandre en elle, dans un vrai moment de suspension, l’inscription et l’écho de ce qu’elle vient de saisir, de symboliser, de comprendre.
Ce silence est très proche de celui qui suit une émotion forte et accompagne sa mise en représentation.
Nous le savons bien, le silence aune infinité de textures dans le cours d’une thérapie et selon les personnes.
Silences de peur, de crainte, d’angoisse, silences de défi aussi ou de provocation. Silences d’expression de toute la gamme des émotions et des positionnements face à l’autre.
Il y a, pour finir, le silence paisible du repos, de la quiétude et de l’intégration quand on est en contact avec soi-même après un expérientiel de régression positive par exemple. C’est un silence très proche de celui qui apparaît quand je propose, à la fin d’une séance, un instant de repos et de transition avec la vie d’après le temps de la séance.
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i. Freud en parle pour la première fois lors du congrès de l’Association psychanalytique internationale de 1910 :« Notre attention s’est portée sur le “contre-transfert” qui s’établit chez le médecin par suite de l’influence qu’exerce le patient sur les sentiments inconscients de son analyste. » (Freud, 1910, p. 6)
ii. Je reprends bien sûr ici l’expression de W. D. Winnicott (Winnicott, 1953).
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