pourquoi faire le choix de démarrer une psychothérapie ?

Les raisons qui amènent à entamer et vivre une psychothérapie sont nombreuses :

  • devenir acteur de sa vie
  • retrouver son JE
  • nommer, exprimer ce qui nous arrive
  • mettre à leur juste place le sujet et les évènements de notre vie
  • apprendre à dire, pouvoir dire non
  • ne pas répéter certaines situations
  • ressentir, se connecter à soi et s’autoriser à être
  • comprendre et accueillir ses émotions,
  • mieux vivre sa relation aux autres, dans son couple, en famille ou au travail
  • mieux vivre l’amour et sa sexualité
  • entendre ce que nous disent les souffrances ressenties dans notre corps…

pour qui démarrer une psychothérapie ?

La psychothérapie en Analyse Psycho-Organique s’adresse aux adultes, mais aussi selon les spécialisations des praticiens aux adolescents, aux enfants ainsi qu’aux familles. L’annuaire du site PSY APO indique quel public peut accompagner chaque praticien.

C’est quoi, une psychothérapie ? Qu'est-ce que ça n'est pas ?

La psychothérapie est une méthode de traitement des souffrances psychiques et psychosomatiques. Une psychothérapie cherche à faire disparaître, à transformer ou à remanier ce qui est gênant et qui paralyse le client. Il peut s’agir d’une défense, d’une entrave, d’une impuissance. Tout ce qui l’empêche d’être pleinement lui-même et en lien avec les autres. 

Une psychothérapie demande du temps et une régularité

La base d’une psychothérapie c’est le travail avec l’inconscient. Dans une thérapie en Analyse Psycho-Organique, une attention toute particulière est apportée sur les ressentis du corps du thérapisant : un poids sur le haut du corps ou dans le ventre, des fourmillements, des tensions dans le dos… L’Analyste psycho-organique écoute, à chaque séance. A la fois les sensations corporelles et les mots de son client  ; et l’aide à faire des liens entre ce qu’il dit et ses ressentis, ce qu’il sent dans son corps.

Le thérapeute a une éthique, une déontologie, une méthode et s’appuie sur des référents  théoriques reconnus et éprouvés. Il a, de plus, fait un travail d’analyse personnelle.

Ce qu’une psychothérapie n’est pas

ce n’est ni une simple relation avec un thérapeute ; ni une philosophie, ni une technique de « rééducation », ni une rencontre d’accompagnements ponctuels, ni du coaching, ni une éducation psychologique, ni une médecine (la psychothérapie en Analyse Psycho-Organique trouve sa place hors du champs médical). Par conséquent, l’analyste psycho-organique ne pose pas de diagnostic et ne peut prescrire de traitements (pratique réservée aux psychiatres). Il n’est pas habilité non plus à faire passer des tests d’évaluations psychologiques (ce que peuvent proposer des psychologues).

Comment ça marche une psychothérapie en APO ? Qu'est-ce qui rend l'APO particulière ?

« L’Analyse Psycho-Organique ne donne pas seulement de l’importance au sens de l’expérience et à la sensation de l’expérience mais au verbe qui les lie. »

comment ça marche une psychothérapie en APO ?

L’Analyse Psycho-Organique (APO), méthode intégrative,  permet de faire dialoguer le conscient et l’inconscient. Notamment grâce à l’écoute du corps, aux images créées par le patient, à la voix, à la parole et à la respiration. Mieux sentir et vivre ses émotions, se mettre à l’écoute de son corps fait gagner du temps : c’est par l’écoute de nos sensations corporelles que nous accédons à nos sentiments.

Notre corps stocke nos mémoires émotionnelles, mais il contient aussi l’intuition de ce que nous avons profondément besoin de vivre. C’est en approfondissant l’écoute de notre corps que nous redécouvrons notre élan vital. L’APO est un chemin de réunification avec soi, pour sentir ce que l’on pense, et penser ce que l’on sent.

Qu'est-ce qui rend l'APO particulière ?

L’Analyse Psycho-Organique, créée par Paul Boyesen dans les années 70,  repose sur une lignée psychanalytique tout en intégrant les méthodes et travaux liés au psychocorporel.

  • Concernant la psychanalyse, l’APO s’appuie sur la théorie de Sigmund Freud. Elle intègre aussi la vision de Carl Gustav Jung qui a travaillé sur l’inconscient collectif. En outre, elle utilise les avancées de Jacques Lacan qui affirme que l’inconscient est structuré comme un langage. De même, elle s’appuie sur les travaux de Françoise Dolto qui ajoute que “tout est langage”, ainsi que ceux de Anne-Ancelin Schützenberger qui a élaboré la connaissance de l’inconscient transgénérationnel.
  • Et pour les méthodes liées au psychocorporel, l’APO s’appuie, entre autres, sur les travaux de Wilhelm Reich. Disciple de Freud, il avance que l’inconscient a laissé et laisse des traces dans le corps. Mais aussi que la libération de ces traces redonne son libre cours à l’élan vital.

L’analyse des rêves est aussi fréquemment utilisée. 

Ainsi, l’Analyse Psycho-Organique allie la dimension psychique et corporelle. Elle a une double écoute des mots et des maux du corps. C’est ce qui rend cette méthode si particulière et permet la transformation du sujet.

Comment choisir un thérapeute ?

Pour choisir un Analyste psycho-organique :

  • Le “bouche à oreille”, la recommandation, est un bon moyen pour contacter un thérapeute. Mais attention, ce qui convient à l’un peut ne pas convenir à l’autre.
  • Il est préférable de s’assurer qu’il appartient à une association, à une fédération. Ce qui garantit un professionnalisme, une éthique et une méthode reconnue.
  • Se sentir en confiance avec un thérapeute  signifie : 
    • s’informer sur son approche thérapeutique ; 
    • avoir eu une 1ere séance d’entretien dans laquelle est posé le contrat thérapeutique : demande du client, explications de la méthode, du cadre des séances (tarif, fréquence et durée…) ;
    • oser lui dire ce qu’on ressent ;
    • avoir des retours pertinents pendant les séances. Le silence total du thérapeute n’est plus justifié ; 
    • sentir que l’alliance thérapeutique se met en place : se sentir accueilli, bien, et écouté.

Par ailleurs, l’Analyste psycho-organique ne donne pas de conseils. Il n’intervient pas dans la vie privée du thérapisant. Il ne lui impose pas de règle de vie. Il ne rencontre pas ses patients en dehors de son cabinet. Il n’essaie pas de faire partager ses croyances. Le prix des séances est raisonnable.

La déontologie de l’Analyste psycho-organique

L’Analyste psycho-organique adhère au code déontologique de PSY APO, la Société Française des Analystes psycho-organiques. Celui-ci comporte des règles éthiques  constituant un cadre de référence pour l’exercice de la psychothérapie et régissant les relations entre collègues.

L’Analyste psycho-organique :

  • A suivi une psychothérapie et une formation complète et certifiée à la psychothérapie en Analyse Psycho-Organique ;
  • Il fait superviser régulièrement sa pratique afin d’éclairer le rôle qu’il joue avec ses thérapisants, la place que cela lui donne dans le processus thérapeutique et le jeu de ses propres projections. La supervision de la pratique des Analystes psycho-organiques est obligatoire. Le superviseur ne peut pas être simultanément le psychothérapeute d’un praticien et son superviseur ;
  • L’Analyste psycho-organique doit, par ailleurs, rester au fait de la recherche scientifique et des développements dans le domaine de la psychologie et de la psychothérapie. Ce qui implique une formation permanente et continue ;
  • Il apprécie la situation psychologique de chaque client et lui propose une stratégie globale de traitement de ses souffrances psychologiques ;
  • Il laisse au client son libre arbitre ;
  • Il respecte la confidentialité de ce qu’exprime le client ;
  • Il n’utilise pas de méthodes violentes ou abusives ;
  • Il ne passe pas à l’acte (violences physiques, acte sexuel) avec son client ;
  • Il indique si nécessaire à son client une réponse ou une méthode plus adaptée ou complémentaire à sa situation ;
  • Il clarifie son cadre de travail avant de démarrer le travail avec des informations objectives : méthode employée, fréquence des rendez-vous, conditions financières et, si cela est pertinent, la durée envisagée de la psychothérapie.

Pour lire le code de déontologie en version intégrale, cliquez ici